1/26/2010

Lancement - Modernité en transit/Modernity in Transit

Vendredi passé, j’ai assisté au lancement du livre bilingue Modernité en transit/ Modernity in Transit. C’est toujours un plaisir de faire part de ces événements, car ils me font découvrir une facette du livre que je n’aurais probablement pas pu découvrir autrement, soit la dimension humaine qui se cache derrière le papier et l’encre. Cette dimension me rappelle que l’ouvrage n’est pas seulement l’extrant de l’imprimerie.

Habituellement, dans ces événements, ceux qui ont participé à l’élaboration du livre font un petit discours. Vendredi, lorsque le 1er interlocuteur (Richard Dubé si je ne trompe), a pris la parole, il aborda le sujet de la collaboration au sein de son équipe de chercheurs. En effet, lorsque j’ai examinée la quatrième de couverture du livre, j’ai tôt fait de constater que le nom de quatre professeurs y était inscrit ainsi que le nom respectif de l’Université dans laquelle chacun enseigne. Ainsi, il est possible d’y lire : « Richard Dubé est professeur à l’Université d’Ottawa, Pascal Gin est professeur à l’Université Carleton. Walter Moser et Alvaro Pires sont professeurs à l’Université d’Ottawa. » Ces quatre professeurs étaient présent pour l’événement. C’est alors que j’ai pu mettre un visage sur les noms, étant donné qu’il n’y avait pas de photos dans le livre. Ce n’est pas bien grave, ce n’est pas une bande-dessinée.

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Pour revenir à l’idée de la dimension humaine, lorsque j’ai lu la quatrième page de couverture les noms des quatre chercheurs, je ne pouvais pas comprendre l’ensemble des répercussions que ces quatre noms ont pu avoir dans l’ensemble de l’ouvrage, en dehors du fait qu’ils ont tous participé à l’élaboration de son contenu. Comme l’un des auteurs l’a si bien expliqué, pour réussir à partager son point de vue avec d’autres scientifiques, il faut souvent être prêt à mettre de l’eau dans son vin. En science, comme l’a mentionné l’auteur, un scientifique étudie des concepts pendant plusieurs années. Lorsque ces concepts étudiés sont les mêmes que d’autres chercheurs, il se crée alors différents points de vue. C’est alors que des flammèches apparaissent. J’aime bien cette image des flammèches pour se représenter les scientifiques qui discutent en argumentants et en contre-argumentants pour tenter de faire valoir leur point de vue. Malgré ces étincelles, les chercheurs ont réussit à trouver un terrain d’entente. Ce terrain prend la forme de ce livre Modernité en Transit/ Modernity In Transit .

Un autre aspect intéressant de ce livre qui fut abordé par les auteurs est sa géographie intellectuelle. Les auteurs abritaient un souci. Ils ne devaient pas reprendre une problématique qui avait déjà été étudiée afin d’éviter de rééditer le même ouvrage. Pour y parvenir, ils devaient se situer dans une temporalité qui est celle d’aujourd’hui, soit la contemporanéité. Pour ce qui est de la géographie, au départ, les chercheurs ayant participés à la recherche se trouvaient concentrés dans un même endroit géographique. Cette concentration a pour effet de restreindre les points de vue sur un même concept. Cependant, par la suite, le cercle c’est élargie pour introduire des chercheurs en provenance de Toronto, Montréal et même, d’Allemagne. L’agrandissement de ce cercle à évidemment eu des répercussions sur la collaboration qui fut déjà mentionnée dans le paragraphe précédent de ce billet. En effet, une diversification des auteurs s’accompagne d’une multiplication de points de vue. Bref, la géographie intellectuelle a été à la fois locale et global, en adoptant plusieurs points de vue dans plusieurs disciplines, comme la philosophie, la sociologie, la criminologie et les études littéraires.

Maintenant, pour ce qui à trait au contenu, malgré toute la diversité et la complexité qui règne, l’ouvrage a finalement été séparé en 5 parties :

1. Repenser la modernité

2. Modernité plurielle

3. Postmodernisme and beyond : topographies

4. Vers de nouveaux cosmopolitismes

5. Modernités postnationales

Chacune de ses parties éclaircissent la modernité qui nous tient encore et se réinvente dans de nouvelles périodisations. Chacune de ses parties ont comme but de reprendre la réflexion sur ce paradigme à la fois historique, culturel et social, et ceci, à partir de la condition de « puinés » de la modernité des auteurs. Tel est le programme de réflexion de cet ouvrage collectif qui privilégie une approche interdisciplinaire et internationale.

Pour plus d’information sur ce livre, consulter le site web des Presses de l’Université d’Ottawa.

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